ÉLÉMENTS DE BIOGRAPHIE : une chronologie
1948 Né le 10 mai à Tunis, en Tunisie.
1961 Ses parents quittent la Tunisie et s’installent à Nice.
1964 A 16 ans, après avoir passé le concours d’entrée aux Arts Décoratifs de Nice, il est admis en "prépa" à l’Ecole Municipale d’Arts Plastiques “Villa Thiole”. Fait la connaissance d’André Valensi et de Zia Mirabdolbaghi. Se sent très encouragé par ses professeurs, particulièrement les peintres Marcel Huguenin et Monique Giresse. En mai, juste avant l’examen, il se casse le coude droit dans un accident de la circulation. Il passe l’examen de fin d’année en dessinant avec la main gauche et obtient néanmoins le 1er Prix de dessin.
1965 Il réussit le concours d’entrée aux Arts Décoratifs. Il fait partie des 3 meilleurs élèves de la promotion avec André Valensi et Zia Mirabdolbaghi. Gérard Eppelé – son professeur de dessin et de peinture – deviendra un ami durant toute la vie. Il est présent au vernissage de la 1ère exposition de Claude Viallat. Cette année lui confirme son sentiment intérieur qu’il sera peintre. En plus de ses études, il peint toutes les nuits une ou deux gouaches sur Canson, dans un style influencé par le Cubisme et le Fauvisme.
1966 Il décide de tenter le concours d’entrée aux Beaux-Arts de Paris, et réussit. Il sera extrêmement déçu par l’enseignement donné : sujets trop académiques et absence totale de guidance des professeurs. Daniel Bard, élève de sa classe des Arts-Déco de Nice le rejoint à Paris et lui présente le photographe Alain Sabatier. Découvre le Pop Art, le Nouveau réalisme et la Figuration narrative dont il se sent de plus en plus proche.
1967 D’autres anciens élèves de Nice s’installent à Paris : Zia Mirabdolbaghi, Guy et Raymond Valente. Le petit atelier du 36 rue Liancourt, dans le 14e arrondissement, que Marzuk partage en colocation avec Sabatier, devient le lieu de retrouvailles de tout un groupe qui se forme peu à peu. En plus des plasticiens, venant des métiers du cinéma Michel Thiriet, Bob Swaim, Renée Richard et Cyril Chardon-Micha, ainsi que les poètes et écrivains Mathieu Bénézet, Dominique Tron, Marc Parinaud, Claude Lalo...
1968 Madame Castelucho, du célèbre magasin de fournitures de Beaux-Arts de la rue de la Grande Chaumière chez qui il achète son matériel d’artiste, l’embauche comme vendeur. Elle l’aidera généreusement en lui offrant les repas de midi au restaurant ouvrier voisin Wadja et des échantillons de matériel. Il a 20 ans en mai 68 et participe aux manifestations. Il admire Monory, Rancillac, Crémonini... Commence la série des Châteaux-d’eau.
1969 Après la vague de fond idéologique de 1968, Marzuk cherche un moment une peinture “engagée”. Il recouvre entièrement de peinture monochrome gris-mauve tout son atelier de la rue Liancourt : c’est Hiroshima/La Mort. Sacrifiant à cette œuvre non seulement ses livres et objets personnels, mais aussi tout son matériel de peinture ainsi que les toiles qui sont aux murs. C’est une immersion dans la mort, une réflexion sur la vie, et l’infime qui les sépare. En juin il se marie. Il est maître-auxilliaire de dessin dans des écoles et collèges parisiens.
1970 Dernière peinture : Ras le bol ! un multiple de 3 grandes toiles, que le photographe Joachim Bonnemaison lui achète. Il abandonne momentanément la peinture. Pour connaître la vie des travailleurs il se fait embaucher comme ouvrier chez Citroën, quai de Javel, puis dans 2 autres usines de la région parisienne. Naissance de sa fille Clara.
1971 Sa femme et lui se séparent. Il part vivre en Bretagne, et toujours dans le cadre de son engagement social, travaille comme ouvrier agricole pour découvrir la vie rude des paysans. Il rencontre Edmonde N. une enseignante avec qui il partage bientôt sa vie.
1972 Sa compagne est mutée à Quimper. Il participe à la création du quotidien “Libération”.
1973 Nouvelle mutation dans le Nord, près de Valenciennes. Il revient à son domaine artistique en devenant animateur de travaux artistiques dans les Organismes sociaux du Valenciennois.
1974 En allant à Paris revoir Zia Mirabdolbaghi, il le découvre jouant d’un instrument de musique qui le séduit aussitôt : le zarb, percussion de la musique traditionnelle persane. Il commence l’apprentissage de cet instrument.
1976 Edmonde est mutée en Bretagne, dans les Côtes d’Armor. Quelques mois plus tard ils se séparent. Marzuk s’installe à Saint-Brieuc. Il recommence à peindre et poursuit l’étude du zarb en travaillant son instrument trois heures par jour. Il fait la connaissance du poète Yvon Le Men et des musiciens de la coopérative “Névénoé” : le guitariste Gérard Delahaye, le chanteur Mélaine Favennec et la harpiste Kristen Nogues, qu’il accompagne dans leurs spectacles. En août il fait la connaissance de Brigitte Delage qui deviendra la compagne de sa vie.
1977 Il peint quelques huiles sur toiles Ciels et Mers, et quelques gouaches sur papiers de la série Espace. Il continue son travail de recherche ethnomusicologique sur les rapports entre la musique bretonne, les musiques celtiques et les musiques d’Orient. Il devient professeur de percussions et d’ouverture aux musiques du monde dans diverses institutions : Centres culturels et Ecoles de formation aux carrières sociales à St Brieuc, Rennes, Brest, etc.
1979 Pour se rapprocher de sa fille Clara qui vit à Nice, Brigitte et lui déménagent et s’installent sur la Côte d’Azur.
1980 Il reprend, pour la troisième fois, une série de Ciels et Mers à l’huile sur toile.
1983 Pour garantir son indépendance artistique et ne dépendre d'aucune galerie, il mène conjointement ses recherches d’artiste et le métier de peintre-décorateur. A la suite d’un concours organisé par la Ville de Nice il est promu Lauréat du Prix des Métiers d’Art, et un atelier est mis à sa disposition dans le Vieux-Nice, au 25 rue Pairolière. Il y restera 30 ans.
1984 Il aménage au 25 rue Pairolière. Peint le premier tableau de la série Polylobes, en acrylique et dorure à la feuille sur bois. Il poursuivra cette série pendant 8 années, jusqu’en 1992. Naissance de sa fille Florence. Suivi, deux ans plus tard de sa fille Marie.
1990 Après 6 années de travail il peint son 14ème Polylobes : La Création. Le 15 décembre, le poète, écrivain et traducteur André Chouraqui vient voir ses tableaux dans son atelier de Nice. Premier catalogue Polylobes réalisé avec la collaboration du Centre Culturel Henri Matisse de Vence pour l’exposition prévue l’année suivante.
1991 Première série des collages : 42 Louanges au Regard, études d’après la Suite Polylobes. En septembre, première exposition des Polylobes au Centre Culturel Henri Matisse, à Vence. La collectionneuse Marie-Laure Croiziers de Lacvivier découvre son travail et prend contact avec lui.
1992 Commence les Stèles, peintures en acrylique sur bois. Il exécute, de juillet à novembre, les 18 dessins en triptyque de la suite Stances aux ciels. Il commence également les pastels monochrome bleu de la suite Recueil de silences, d’après l’œuvre de Georges de La Tour. En octobre, exposition collective à New York à la Nour Foundation Gallery avec les artistes Denis Jully et Charles Hossen Zenderoudi. Il crée les cinq dessins de la série Animé-Inanimé.
1993 Au sommet des terrasses du ciel, 22 peintures accompagnées de poèmes chinois médiévaux. Plus de 45 Croquis et dessins d’oiseaux, études préparatoires autant pour les Stèles que pour Au sommet des terrasses du ciel. De février à mai il exécute les 20 sanguines sur Ingres, début de la suite Portrait d’une Femme. En juin il commence les premières toiles de cette même série. Enfin, il dessine plus de 70 grands fusains sur paperboard : Esprit de jardin. Il expose les Stances aux ciels, à la Galerie Krivy à Nice. La Direction des Musées de Nice expose les pastels Recueil de silences à la Galerie Municipale Renoir.
1994 Commence Mémoire des feuilles, 20 dessins à la mine graphite sur Ingres. A la demande d’un des plus grands collectionneurs de l’image animée, Monsieur Olivier Auboin-Vermorel, il exécute 7 dessins et 2 toiles sur les frères Lumière : Images des Lumière. Un des dessins illustrera la couverture du livre : Les frères Lumière, de Jacques Rittaud-Hutinet aux éditions Flammarion. Marie-Laure Croiziers de Lacvivier lui organise sa première exposition personnelle au restaurant-galerie Café-Jatte, à Paris. Michel Random l’intègre dans la sélection française pour l’Exposition internationale d’art visionnaire, à Venise.
1995 Deuxième série des collages 42 Louanges au Regard. Finit Mémoire des feuilles. Deuxième exposition personnelle organisée par M-L. Croiziers à Paris. Expose les Polylobes L’Unicité et La Lumière dans la Chapelle de la Sorbonne, pour l’exposition “Vie et œuvre d’Ostad Elahi”. A cette occasion il illustre de 28 détails des Polylobes le livre “100 maximes de guidance” édité pour le centenaire de la naissance du grand penseur aux éditions Robert Laffont.
1996 Au début de l’année il reprend un travail commencé en 1969 : des “dessins à la flamme” : les suites Traces de lumière I et II, qui donneront aussi naissance à un livre d’artiste Ombres de lumière : 27 “flammes” accompagnées de 27 fragments de poèmes d’Yvon Le Men. Il participe à une performance à Strasbourg : Hommage à Jean Tauler. En juin il monte Convergences, spectacle composé d’une projection de ses œuvres, accompagné par l’ensemble vocal et instrumental franco-italien “Tempora”, à l’Auditorium du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice.
1997 Deux Polylobes sont sélectionnés pour participer à l’exposition organisée à Paris par l’unesco : “Pour regarder le siècle en face”, en hommage à Aimé Césaire. Il expose 5 Portrait d’une Femme au Salon Figuration Critique, sur le Toit de la Grande Arche, puis à l'Espace Eiffel-Branly à Paris. Travaille à Traces de lumière III, 32 “flammes” accompagnées de 32 fragments de poèmes d’Aimé Césaire. A l’automne, parution de Bleu silence, un essai d’Olympia Alberti sur les pastels bleus de la série de dessins Recueil de silences.
1998 En avril, après 5 ans de travail, il finit la 36ème et dernière toile de la suite Portrait d’une Femme. Sélectionné pour le Salon de Montrouge, il y expose 2 grandes toiles de 240 cm de haut de la série Portrait d’une Femme. En juin, il est invité à participer à l’exposition de l’unesco, “La force de regarder demain”, Hommage à Aimé Césaire, au Centre culturel de Fort-de-France en Martinique. Il y passe une semaine et pourra échanger avec le grand poète. Création des portraits de Rimbaud, Verlaine et Baudelaire et projection de “dessins à la flamme” sur des textes de ces poètes lus par des comédiens de Nice au Festival de poésie de Cannes-Mandelieu. Il illustre de 5 dessins originaux le livre Croire vivre d’Olympia Alberti.
1999 Suite à son voyage en Martinique et à sa rencontre avec Césaire il commence la création du livre d’artiste Cœur ignition, 22 dessins à la flamme accompagnées de 22 fragments de poèmes d’Aimé Césaire. Peint et dessine les 9 premiers portraits de la nouvelle suite L’offrande picturale : Gustav Mahler, Claude Monet, Erik Satie, Henri Matisse, John Cage, Andrew Wyeth, Monique Giresse, Jacques Prévert, Edgar Varèse. Exposition personnelle à la Galerie Gildo Pastor Center à Monaco.
2000 6 nouveaux portraits pour L’offrande picturale : Buster Keaton, Brigitte Delage-Marzuk, Marguerite Pichery-Marzuk, Billie Holiday, Victor Hugo, Yvon Le Men.
2001 A la demande d’Yvon Le Men et de la Médiathèque Eugène Guillevic de la Ville d’Hennebont, il conçoit un nouveau livre d’artiste : Guillevic, L’homme-poète. Quelques portraits supplémentaires s’ajoutent à L’offrande picturale : John Coltrane, Federico Fellini, et ses amies Olympia Alberti et Marie-Laure Croiziers de Lacvivier. Expose à la Galerie Artitude à Paris. Il expose 2 “dessins à la flamme” à la Shan Gallery à Shanghai, Chine.
2002 Le Polylobe “Les secrets” ouvre l’exposition “Dialogue entre les cultures”, à l’UNESCO, Paris. Exposition personnelle de L’offrande picturale à la Galerie Artitude à Paris. En juillet il est accueilli pendant 15 jours sur le tournage du film de Claude Chabrol “La fleur du mal” pour faire un portrait du cinéaste.
En septembre, il retourne en Martinique pour montrer à Aimé Césaire son livre d’artiste Cœur Ignition que le poète, enthousiaste, signera devant tous les médias de l’île en disant : “Marzuk m’a lu, il m’a compris. Il est allé à l’essentiel et le message est implicitement contenu dans ce livre. Il a été au centre de ma création.”
2003 Deux portraits supplémentaires s’ajoutent à L’offrande picturale : Claude Chabrol et André Chouraqui. A la demande d’Olympia Alberti il commence le portrait de Colette. Il expose des dessins à la flamme aux Journée Internationale de la poésie, à la Maison de l’Italie à Paris. La Région Martinique fait l'acquisition d'un exemplaire de Cœur Ignition. Il termine son premier court métrage vidéo : Du pigment pur posé sur la lagune.
2004 Finit le portrait de Colette qui sera publié en couverture du livre d’Olympia Alberti “Colette, la naissance de la liberté”. Exposition personnelle de 42 peintures et dessins à la Maison de l’Amérique latine, à Monaco. La Ville de Fort-de-France fait l'acquisition d’un exemplaire du livre d’artiste Cœur Ignition. Il créé un nouveau court métrage vidéo : Mémorial des corps et des âmes avec des poèmes d’Yvon Le Men.
2005 Son portrait de Rimbaud sert d’affiche au film de Loïc Deltour : “Rimb”. Trois nouveaux courts métrages vidéos : Il Giardino dei Tarocchi et L'ombre portée. Ainsi que Je te parle à voix basse, je te parle à voix folle, sur des textes de Christian Bobin.
2006 L’UNESCO, en la personne d’Anne Saurat la Commissaire d’exposition, lui demande de participer à une exposition-évènement internationale : le Projet Unesco 547, exposition engagée contre le sort fait aux enfants du monde dans le cadre des conflits armés, notamment contre les bombes à sous-munition. Il expose ses portraits de l’Offrande Picturale à la Maison de l'Architecture "Villa Romée" de Cannes. De nouveaux courts métrages vidéos : Fleurs de minuit, Portrait-Promenade, et un sur sa mémoire d’enfant en Tunisie : Pénombre dedans, soleil dehors. Heures figées accompagné de textes de Colette Fellous. Commence une nouvelle série de peintures, la suite Concerto pour deux cœurs.
2007 Sortie de son livre-catalogue : Regard sur les 20 dernières années, 1985-2005. Invité pour Lire en Fête à la Médiathèque Charles de Gaulle, à Tunis, il y expose ses livres d’artiste et ses livres illustrés et projette pour la première fois en public 4 de ses courts métrages vidéos accompagnés de textes littéraires ou poétiques : Cœur ignition et Mémorial des corps et des âmes avec des poèmes d’Aimé Césaire et d’Yvon Le Men. Bleu silence et Pénombre dedans, soleil dehors. Heures figées avec des textes d’Olympia Alberti et Colette Fellous, dont il fait la connaissance à cette occasion à Tunis. En décembre, il organise à l’Ecole Supérieure de Commerce ESPÈME/EDHEC de Nice une exposition-évènement, une unique soirée-vernissage où il expose, sur le thème Portraits intérieurs, 25 toiles et projette 3 courts métrages vidéos de la série Portrait-Promenade. À la demande de la Direction de la Culture de Nice il présente un projet pour "Nice, Capitale Européenne de la Culture”, avec la complicité de son ami architecte Pierre Léculier : Pavillon des rivages du ciel.
2008 Invité à Tunis par L’Institut des Beaux-Arts et l’Institut Français de Coopération pour une Master classe aux Beaux-Arts et 2 conférences sur son travail artistique à l’Institut des Hautes Etudes. Sélectionné pour participer aux 6ème Rencontres Internationales de la photographie, à Ghar el Melh en Tunisie. Expose son portrait de John Coltrane lors de l’exposition 30 œuvres autour du Jazz, à La Seyne-sur-Mer.
2009 Après 3 années de travail il termine les 15 tableaux de Concerto pour deux cœurs. Nouveau court métrage vidéo Portrait-Promenade. Participe à Base’Art : Festival du Mécénat et de l’Art Contemporain à Fréjus où il expose pour la première fois les grandes céramiques sur lesquelles il travaillait depuis plus de deux ans. Deux grandes expositions personnelles simultanées et complémentaires, de quelques 80 œuvres à Vence et Carros. À la Chapelle des Pénitents Blancs, à Vence : Concerto pour deux cœurs, peintures et céramiques, accompagnée de la sortie du livre-catalogue. À Carros Tout ce que je sais du ciel, peintures, dessins, livres d’artiste et courts métrages organisée par le Centre International d’Art Contemporain à la Médiathèque André-Verdet. Pour ces 2 expositions il crée quatre grandes œuvres : les Scénographies murales.
2010 Sortie du film de Jean-Claude Fraicher "André Marzuk, Fragments de soi". Il est sélectionné au Festival du Mécénat et de l’Art Contemporain à Fréjus où il expose Concerto pour deux cœurs. Expose les 5 triptyques photographiques de la série Du pigment pur posé sur la Lagune au Sept Off, Festival de la Photographie, à Nice. La Médiathèque André-Verdet de Carros fait l'acquisition d'un exemplaire de son livre d’artiste Ombres de lumière. Réalise un nouveau court métrage vidéo de 23 minutes : Ces cris de lumière qui déchiraient le ciel. Commence La suite Véronique, dessins sur papier.
2011 Dans le cadre du Printemps des poètes titré infinis paysages, il expose les 5 triptyques photographiques de la suite Du pigment pur posé sur la Lagune, à la Villa Aurélienne à Fréjus.
Pour l’exposition sur la “Révolution Tunisienne”, qu’il organise pour le Sept Off, Festival de la Photographie, il peint une grande toile de 7 mètres de long : Franchir la Porte du Respect exposée à la Faculté St Jean d’Angely à Nice. Dans ce même Festival, il expose de nouvelles photographies, la suite De vie intense. Sortie du livre Le Portrait dans l’art contemporain, aux Editions Patou, où 2 pages montrent ses portraits de Varèse, Chouraqui et Chabrol. En novembre la Médiathèque Nucéra de Nice expose pendant 4 mois une soixantaine de peintures, dessins, céramiques, livres d'artiste et courts métrages lors de l’exposition En Filigrane, la relation à l’écrit dans l’œuvre. Il continue les dessins de La suite Véronique.
2012 Expose le portrait d’André Chouraqui au Centre Culturel Ukrainien, à Paris. Crée un dessin et un diptyque photographique pour l’exposition Combats pour la paix au Muséaav à Nice. Expose Franchir la Porte du Respect, avec le collectif No-made, Villa Roc Fleuri, à Cap d’Ail. Pour le XIVe Sept Off, Festival de la Photographie, il expose Les hommes épuisés et une soirée-rencontre est organisée autour de ses courts métrages vidéos à la Médiathèque de Cap d’Ail. Il termine le 134ème dessin de La suite Véronique.
2013 Sollicité par la Ville de Nice et les organisateurs du Festival de la Francophonie pour créer un spectacle à l’Opéra de Nice avec ses œuvres créées autour d'Aimé Césaire, il est obligé de tout annuler pour cause médicale. En juillet il quitte l'atelier de la rue Pairolière et installe son nouvel atelier à son domicile.
2014 Débute la suite de peinture à l'huile sur toiles : Inner landscapes. Expose une installation Esprit de jardin, à la Villa Roc Fleuri à Cap d’Ail, avec le collectif No-made. Pour ce travail il créé les 16 carreaux de céramique avec les dessins de Mémoire des feuilles. Exposition de 10 toiles Inner landscapes, au Like Art Festival, Camp'Art, Mandelieu.
2015 Tout en continuant les paysages intérieurs de la série Inner landscapes, il conçoit les 8 toiles de Mémorial des corps et des âmes et les expose dans le cadre du Festival de la Photographie au Domaine de Fogolar à Nice. Expose 21 toiles de Inner landscapes à l'Agence Cimiez-Boulevard à Nice. Exposition de 6 toiles Inner Landscapes, à la Galerie EMP Art-Reflexions à Nîmes. Participe à l'exposition collective "French Painters" à Londres, Birmingham et Oxford au Royaume Uni ou il envoie 6 toiles Inner Landscapes. Continue les Dessins à la pierre noire avec L'Arioste d'après Le Titien.
2016 Exposition de 10 toiles Inner landscapes au Domaine de Fogolar à Nice. Réalise un nouveau court métrage vidéo de 20 minutes : Series of Dreams, Ballade dans la suite Polylobes. Dessine la suite La Nature sublimée, dessins à la pierre noire et collage, en hommage aux grands peintres. Quatre nouveaux Dessins à la pierre noire.
2017 Commence la nouvelle série de toiles à l'huile La poignante beauté des ciels. Participe à l'exposition collective "French Painters" à Londres, Kingston Upon Thames et Cambridge au Royaume Uni ou il envoie 4 toiles de Inner Landscapes. Dessine à la pierre noire le portrait de Simone Jacob Veil deux jours après son décès.
2018 En janvier il expose le portrait de Simone Jacob Veil à la Médiathèque Raoul Mille, à Nice, à l'occasion de l'exposition Mémorial de la Shoah.
De mars à juin il dessine une nouvelle suite : Merveille émerveillante, 20 dessins à la pierre noire accompagnée de poèmes chinois médiévaux. En juillet exposition de plus de 35 toiles Ciels, Mers et Portraits, lors de la 1ère Biennale Off de Saint-Paul de Vence. Il participe, avec son Portrait de Buster Keaton à l’exposition Vingt ans après... au Centre International d'Art Contemporain de Carros. En septembre il expose 40 œuvres autour de l'écrit pour l'exposition "Deux yeux qui savent être éblouis font surgir l'éblouissant" à la Médiathèque Raoul Mille, à Nice.
2019 En mai il expose un diptyque de Dessins à la pierre noire avec le collectif d’artistes "stArt" à la Chapelle Saint-Elme, dans la Citadelle de Villefranche-sur-Mer pour l’exposition Ombre & Lumière. En juillet, sortie d’un nouveau livre-catalogue : Une œuvre protéiforme, 2006-2018. En décembre, édition du livre-catalogue Polylobes, une œuvre peinte et ses développements.
2020 En mars il expose les Dessins à la flamme à la Librairie-Galerie Laure Matarasso à Nice, accompagnés de l’édition du catalogue Dessins à la flamme. L’exposition est interrompue par le confinement dû au Covid 19 et a lieu en juin. Pour la même raison son exposition personnelle de dessins à Villefranche-sur-Mer est reportée à 2022. En septembre il expose dessins à la flamme et céramiques pour In Vitro-In Vivo, avec le Collectif "No-made", à la Villa Roc Fleuri à Cap d’Ail. En octobre son Portrait d’Erik Satie fait partie de l’exposition Du collectif à la collection, les artistes stArt dans la collection, au Centre International d'Art Contemporain de Carros. Enfin, il monte avec Roland Moreau l’exposition Trente ans d’art contemporain, les artistes de stArt au 109, le Pôle des Cultures Contemporaines de Nice. Il y expose un “mur du cinéma” avec ses portraits de Chabrol, Fellini et Buster Keaton. Exposition elle aussi interrompue par le deuxième confinement Covid 19.
2021 Toutes les activités artistiques sont suspendues par la pandémie. En janvier est édité son livre Points de vue sur l’Art. Trois expositions personnelles étaient prévues à Nice, Villefranche-sur-Mer et au CIAC de Carros, mais, en accord avec les responsables, elles sont reportées à 2022.